Communiqué du CERDEC et de l’Alternative pour la Refondation de l’UPADS (ALRUP)

Publié le


Auteur: Cerdec - ALRUP


Le lundi 1er décembre 2008, notre camarade Gilbert NSONGUISSA MOULANGOU a été libéré. Déféré au Parquet des chefs d'apologie d'un condamné, le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Brazzaville devant lequel il a été présenté, après sa garde à vue de deux jours à la Direction de la sécurité d'état de Brazzaville, a estimé que le dossier qui lui avait été soumis n'avait pas suffisamment de charges contre lui. Aussi, il n'a pas pu requérir à son encontre une détention que souhaitaient les potentats du Congo pour briser l'élan politique qu'il est entrain de diffuser dans les quartiers de Brazzaville.

Mais quelques heures après sa libération, il a été de nouveau arrêté sur la base de deux autres griefs aussi fallacieux et farfelus que le précédent, en l'occurrence, l'atteinte à la sécurité de l'Etat et propagation de fausses nouvelles.

Cette nouvelle procédure pénale a été initiée sur instruction du Procureur général de la Cour Suprême. Cependant, elle doit être considérée comme illégale et non-conforme au droit qui s'applique à la notion de sûreté de l'Etat ; celle-ci en effet met en évidence un certain nombre crimes et délits que notre camarade n'a pas commis.

C'est la raison pour laquelle le CERDEC et L'ALRUP s'insurgent contre cette infraction imaginaire qui traduit la débauche du droit au Congo. L'arrestation de notre camarade n'est qu'un substrat qui traduit les déviations juridiques et politiques d'un régime aux abois et en mal de perspectives d'avenir pour le Congo.

Cette situation est préoccupante au plus haut point. Elle nous contraint de nous mobiliser encore davantage contre cette forfaiture et toute forme d'oppression, d'arbitraire, de barbarie et d'exclusion pour exiger la libération sans délai et sans condition de notre camarade Gilbert NSONGUISSA MOULANGOU.

LE CERDEC
L'ALRUP

Article publié le : 03/12/2008

Publié dans soutiens

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